PAGLOP
 

 

LE SOURIRE DE L'ASSASSIN
Sourire à ne pas voir, et ton de mes faux airs
Verni opaque de mes quelques colères,
Savoir ne pas m'y voir -et vu de mes faux airs
Vers l'épique émail qui me retient encore l'air.
Mais attention à ce ton direct envoyé ;
Savoir ne pas y voir celui d'un faussaire
Car derrière ce sourire, si je tire, c'est pour tuer.

 

 

SOLITUDE
Saoule étude
De mes pas solitaires,
Le sol étendu
Peu salutaire
Et mal élude
Le sablonneux mystère
Troublant ma vue.
Mon pas futur s'enterre
Ecrase le précédent
Et ma solitude
Demeure au présent.
Saoule étendue,
Ciel sans lumière,
Je suis le tu
De mon reflet amer.
Et sous les « tu »
Des mers de flammes
Pour un chagrin
Qui dans un sens
N'est pas un drame
Puisque sans ça je n'ai rien
Et «je » n'est rien.

 

p21-22